José Brouwers : l’hommage d’un théâtre à l’un de ses fondateurs
Ce dimanche après-midi, le Conseil d’Administration du Théâtre Arlequin et sa Directrice, Delphine Dessambre, ont tenu à honorer la mémoire de José Brouwers, figure emblématique du théâtre liégeois, disparu le 4 janvier dernier.
José Brouwers, une vie dédiée au théâtre
Né au pays de Herve, José Brouwers devient dès l’enfance un véritable Valeureux Liégeois lorsque sa famille s’installe dans la Cité ardente. Rien ne le destinait a priori à une carrière théâtrale : son environnement familial et son parcours scolaire au Collège Saint-Servais le dirigeaient vers d’autres horizons. Pourtant, c’est dans une petite troupe amateur du quartier du Laveu qu’il fait ses premiers pas sur scène, révélant ainsi une vocation qui ne le quittera plus.
Après de brèves études au Conservatoire de Liège, il entame sa carrière professionnelle dans le journalisme, collaborant avec le quotidien régional « La Meuse », où il se distingue par la qualité de ses articles et sa couverture passionnée de l’actualité culturelle. Mais son amour du théâtre finit par l’emporter : il devient professeur d’Art Dramatique à l’Académie Grétry et Directeur-Adjoint du Théâtre du Gymnase, avant de consacrer l’essentiel de sa vie au Théâtre Arlequin.
Cofondé en 1956, ce théâtre deviendra une compagnie professionnelle en 1975, où José Brouwers y exercera tous ses talents : comédien, metteur en scène, adaptateur et auteur. Son empreinte sur le monde du spectacle vivant à Liège est indélébile.
Un hommage empreint d’émotion et de gratitude
Lors de cette cérémonie hommage, les comédiens du Théâtre Arlequin, ainsi que de nombreux amis et proches, ont partagé des témoignages bouleversants, exprimant leur reconnaissance et leur attachement à cet homme de théâtre hors du commun. Entre anecdotes savoureuses et souvenirs marquants, chacun a rappelé ce qui faisait de José Brouwers un comédien passionné, un professeur inspirant, un auteur talentueux et un metteur en scène visionnaire.
Si aujourd’hui, Arlequin n’est plus de ce monde, son théâtre, lui, continue de vivre et d’évoluer dans l’héritage qu’il lui a laissé. Sa passion et son exigence artistique continuent d’inspirer ceux qui foulent encore les planches du Théâtre Arlequin.
Chapeau bas, l’Artiste. Merci et au revoir, Monsieur Brouwers.
